Pour cette nouvelle dégustation, je vous propose Jasmin Blanc, une création de Lydia Gautier, fait de thé blanc du Népal et de thé vert de chine parfumé au jasmin, le tout, parsemé de pétales de rose. Mais avant de révéler ce que cette tasse a à offrir, j’ai envie de parler un peu des thés provenant du Népal qu’on ne connaît pas assez !
Le thé au jasmin est un de mes thés parfumés favoris. Je vous fais découvrir un de L’Autre Thé : le Jasmin Impérial Bio. Un grand cru alliant puissance et délicatesse.
Aujourd’hui, je vous invite à découvrir un thé venant d’Afrique ! Et non ce n’est pas du Rooïbos qui, d’ailleurs, n’est pas du thé, car il ne s’agit pas de feuilles du théier mais d’un arbuste de la famille des Fabacées.
Le thé en question est un thé noir du Rwanda…
Le thé en Afrique
On ne pense pas souvent au continent africain quand on pense au thé, c’est vrai mais c’est là qu’on trouve le 3e producteur mondial de thé noir, le Kenya !
Étant donné que la consommation intérieure aux pays producteurs est très faible, la plus grosse quantité de la production est destinée à l’exportation.
Le thé a été introduit dans certains pays du continent durant la colonisation par les britanniques à partir du milieu du 19e siècle. Bénéficiant d’un climat favorable, chaud et humide et possédant des terrains assez élevées, certains pays comme le Kenya, le Rwanda, le Malawi, l’Afrique du sud, l’île Maurice ( et oui, géographiquement elle est rattachée à l’Afrique. Si cela vous tente, découvrez le thé mauricien Bois Cheri… ), la Tanzanie et d’autres encore, avaient les conditions nécessaires pour la production de thé.
On produit de toutes les couleurs de thé mais principalement du thé noir et selon la méthode CTC. C’est-à-dire « crush tear curl », en français « écraser, déchirer, rouler ». Le résultat est un thé entièrement broyé.
De manière générale, le thé fabriqué à partir de ce procédé mécanique ( qui est aussi utilisé dans les pays asiatiques ) est destinée aux sachets de thé et est d’une qualité nettement inférieure aux thés transformés selon la méthode orthodoxe qui est réalisée à la main et à la fin du processus, les feuilles de thés sont complètement entières ou légèrement brisées.
Mais avec le temps, s’est développé une production qui se veut de grande qualité, et certains pays comme le Malawi par exemple, produisent des thés selon la méthode orthodoxe et offrent alors de grands crus.
Rwanda Kinihira OP1 de L’Autre Thé
Ce thé rwandais est vendu par la maison L’autre thé. J’aime bien cette marque, il propose de bons thés et surtout de petit conditionnement ( 10gr) ce qui est top car cela permet de tester plein de thés à un prix super raisonnable et de pouvoir faire son choix avant d’acheter une boite de 100gr !
Il s’agit d’un thé noir bio qui provient de la plantation Kinihira. « OP 1 » c’est son grade. J’ai prévu de vous faire un article sur les grades de thé bientôt, mais pour expliquer de manière concise, les grades du thé indiquent le type de cueillette et la taille des feuilles utilisées pour le thé qui sont classées selon un système bien précis. Ce système de grade n’existe que pour le thé noir. Nous y reviendrons donc bientôt ! Ici « OP1 » signifie qu’il s’agit de feuilles entières, assez jeunes, qui ont été cueillies tardivement car le bourgeon s’est transformé en feuille. Il s’agit d’une cueillette fine.
À l’odeur des feuilles séchées, on a des notes assez boisées et un peu cacaotées sans que ce soit quelque chose de gourmand, mais plutôt quelque chose d’assez brut, nature. L’infusion dévoile une très belle couleur cuivrée.
En bouche, on retrouve ces notes boisées avec une texture très légèrement astringente.
Un thé que je trouve agréable et qui peut convenir le matin, pour se réveiller en douceur ! Je l’ai essayé aussi avec un peu de lait et de sucre, ils se marient bien ensemble !
Vous trouverez ce thé en boutique à Paris. L’Autre Thé y possède deux adresses et aussi sur leur site lautrethe.com à partir de 1,80 € pour 10gr.
Rencontre-dégustation avec des producteurs de thé laotiens 🇱🇦🇱🇦, joliment organisée par @carinebaudry et @kinnaritea à l`atelier @nunshen .
Les thés Komaen, produits dans le nord du Laos, font maintenant l`objet d’une Indication Géographique grâce au travail et au soutien de plusieurs personnes et organismes dont @delphine_ayerbe de @gret_ong @cirad.fr @afd_france @carinebaudry @kinnaritea .
C’est une très bonne nouvelle qui permet la valorisation et la reconnaissance de la qualité de ce terroir ( où l’on trouve de très très vieux théiers ) et du travail de toutes les personnes impliquées dans la fabrication du thé.
Thé qui a d’ailleurs été récompensé au dernier concours des « Thés du monde » organisé par @avpa.paris . Bravo à l`équipe !
Contente d’avoir goûté à ces thés ( rouge et pu erh sheng ), en attendant leur commercialisation ici… 🇱🇦🇱🇦😊
Lundi soir, a eu lieu la célébration de la journée internationale du thé à l’Unesco, où de nombreux pays producteurs étaient invités. J’ai pu y assister grâce à @hangsobica qui représentait les producteurs vietnamiens ! (Merci @sobica.vn !! 🙂🙂)
Je tenais à montrer quelques personnes croisées, représentantes de cultures et de traditions du thé ( et aussi un samovar parce que le samovar fait partie de mes obsessions ).
Le thé sri lankais, corsé, fruit de l’incroyable et courageux travail des cueilleuses, le thé à la menthe marocain, symbole d’hospitalité, le thé mongol au lait salé, qui aide à résister à la rudesse de l’hiver... Le thé péruvien des hautes montagnes, dont le savoir-faire à su résister à l’oubli, qui prend un nouvel essor ( contente de l’avoir gouté, enfin !!), le thé parfumé vietnamien, trésor d’un art et d`un savoir-faire ancien et raffiné…
Et tellement d’autres pays encore, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, la France, le Japon, la Chine ( bien évidemment )...
Le fait que le thé soit entré dans la culture de nombreux pays et, ait donné de riches traditions si différentes m’a toujours fasciné et émerveillé. Les voir presque toutes réunies, célébrées à un même endroit était touchant.
Il y a toujours quelque chose de beau et d’émouvant dans le partage et la transmission des cultures.
C’est une vibrante invitation à découvrir l’autre.
Cela faisait longtemps que je souhaitais faire une petite visite @laroutedutheversailles
Une incroyable maison de thé au décor envoûtant et chaleureux tenue par des personnes qui le sont tout autant !
Anaïd, qui a repris la maison fondée il y a 20 ans par sa mère, Élisabeth, ( que j`ai eu la chance de rencontrer lors de ma visite ) propose des thés sélectionnés avec plaisir et exigence, des accessoires et de la vaisselle qui ne peuvent que ravir les passionnés de thés !
On se sent vraiment bien dans cette boutique où l`on est accueilli avec un sourire et une délicieuse tasse de thé ! On ne peut qu`être sensible à la passion et à la gentillesse d`Anaïd et de sa mère, avec qui on pourrait échanger des heures sur le thé !! 🙂🙂
Un belle vision du thé à découvrir à Versailles, si vous en avez l`occasion !
Jolie matinée à aider Gaëlle @jardinsdethe.fr , dans son 2e jardin de thé ( Porte Maillot à Paris) avec Anton @tea.bibliotheca . On a bien creusé ( enfin plus Anton que moi) et planté de beaux théiers sous un temps gris mais doux et sans pluie !!
On souhaite le meilleur à ce nouveau jardin qui se veut un lieu de partage et de découverte. Il accueillera des dégustations et autres activités en lien avec le thé. 🍵🍵🍵
Ouverture prochainement ! Pour plus d`infos, suivez @jardinsdethe.fr
Une très très très belle maison de thés (et de cafés) vietnamiens tenue par la charmante Hang. De beaux crus et des créations parfumées d`une grande qualité et faites sur-mesure pour ses clients.
J`ai pris un énorme plaisir à échanger avec elle. On sent l`exigence et le plaisir dans son travail et sa démarche.
Pour les amateurs de oolong, c`est un lieu à visiter, vous ne serez pas déçu (il y a de magnifiques oolong fortement oxydés) !
Merci Hang pour votre vision du thé authentique et naturel que vous prenez tellement plaisir à partager et votre travail exceptionnel avec vos producteurs vietnamiens !